La jalousie dans le tantra : Comment le tantra m’a libérée (non sans mal !)
Ma longue histoire avec la jalousie...
Il y a encore une dizaine d’années, j’étais d’une jalousie maladive.
Pas juste un peu possessive, non : c’était viscéral.
Chaque mot, chaque regard, chaque silence devenait une épreuve.
J’étais dans une dépendance affective plus que totale.
C’était douloureux, j’en avais même honte, et je ne savais pas comment en sortir…
À présent, je vois que cette période aura été une étape nécessaire.
Parce qu’elle m’a poussée à chercher, à comprendre… et j’ai rencontré le tantra.
Et aujourd’hui, je peux le dire sans détour : la jalousie a complètement disparu de ma vie.
Pas parce que j’ai « travaillé dessus », non.
À vrai dire, je n’ai rien fait pour m’en libérer – et ça n’aurait fait que maintenir le problème.
Mais parce que peu à peu, mon énergie s’est transformée.
Je l’ai ancrée, stabilisée, renforcée, densifiée.
Et c’est ça, le vrai antidote. Et à mon sens, le seul.
Le tantra agit comme un révélateur.
Il montre immédiatement ce qui, en nous, n’est pas encore pacifié et aimé.
Il ne cherche pas à supprimer ces parts-là : il les éclaire.
Je me souviens de la première fois où j’ai participé à un week-end tantrique en couple.
C’était même avec Margot Anand.
Rien d’extraordinaire ne s’était passé : un simple malentendu, un contact anodin…
Et pourtant, j’ai senti cette vieille brûlure remonter et m’envahir.
La jalousie était toujours là, tapie dans l’ombre.
Mais cette fois, je ne l’ai pas fuie.
J’ai choisi de l’accueillir pleinement, d’embrasser l’inconfort, de dire OUI à ce déploiement d’énergie en moi.
Et ça a été le début d’une longue reconstruction.
Depuis, le tantra m’a appris à oser être moi, à 100 %.
À laisser mon énergie se déployer telle qu’elle souhaite s’exprimer, dans le respect du cadre bien sûr, mais sans me censurer intérieurement.
Plus rien à faire du regard des autres.
Et plus je me suis autorisée à être vivante, plus la peur a reculé.
Je n’avais plus besoin de contrôler l’autre pour me rassurer.
J’existais. Par moi-même. Et ça a tout changé.
Pour moi, le tantra est une voie spirituelle qui nous amène à contacter un espace d’unité, de complétude en soi.
Et quand on a touché cet espace-là, on ne peut plus revenir en arrière.
Le meilleur, c’est qu’il est accessible en nous tous et à chaque instant : cet espace est comme un solide point d’ancrage qui rétablit une connexion profonde à soi, et que l’on peut choisir de nourrir à chaque instant.
Une fois qu’on a goûté à cette complétude légère, joyeuse et sans attente, on souhaite bien sûr que l’autre vive la même liberté intérieure, qu’il exprime à son tour son énergie, dans sa justesse.
Parce qu’on sait que plus il est lui, plus la relation s’enrichit… d’Amour.
Avant, je pouvais entrer dans des rapports de force : provoquer, rendre jaloux, me venger.
Ces jeux d’ego et de pouvoir m’épuisaient – et bien sûr, ne menaient à rien d’épanouissant.
Aujourd’hui, ils me paraissent absurdes.
Quand l’énergie monte, on n’a plus envie de la gaspiller à manipuler ou posséder.
Ça n’a plus aucun sens !
On ne peut que la laisser rayonner.
Et surtout, dans cet espace d’unité commune, une évidence s’impose : l’autre… c’est aussi moi (même si la forme est parfois très différente !).
Avec le recul, la clé est toujours la même : se connecter à sa propre énergie, la cultiver, la densifier, car c’est uniquement cela qui peut combler le manque.
Le jour où j’ai réalisé cela, ma vie a changé à jamais.
J’ai alors compris que le fait d’être jalouse de l’autre reviendrait à être jalouse… d’une partie de moi-même.
Absurde, non ? Oui, une pure folie.
Et pourtant, c’est ainsi que le conditionnement nous invite à fonctionner.
Quand cette conscience s’installe, la jalousie s’effondre d’elle-même.
Alors oui, aujourd’hui, si la personne qui partage ma vie avec Amour a besoin de vivre une expérience, de s’épanouir ailleurs, je le vis paisiblement.
Parce que je sais que ce qu’elle vit, si c’est juste pour elle, viendra nourrir notre lien.
Et vous savez quoi ? C’est même bon à ressentir.
La jalousie, au fond, n’est qu’un signal de perte de connexion intérieure.
Quand on retrouve cette unité vibratoire, elle n’a plus de raison d’exister…
Et s’éteint d’elle-même.
Valérie-Anne Jouinot
Coach bien-être & tantra
Au fait, qui suis-je ?
Ma bio (atypique !) ici :
www.coeuraccords.fr
Pour aller plus loin
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